Les étreintes de fin d'année, c'était nouveau pour moi en arrivant en France, une tradition qui n'existe pas aux States. Dans ces cas, je suis plutôt généreuse généralement. Mais là, depuis que j'ai ouvert la boutique l'année dernière, je suis doublement solicité: à domicile et à la boutique. D'accord, pas très grave. Mais c'est quand même dingue le nombre de calendriers que l'on peut accumuler (en double!): pompiers, postiers, éboueurs, et j'ai même refusé celui proposé si gentiment par notre babysitter (un cadeau d'entreprise de l'employeur de son mari).
Mais c'est quand même sympa d'avoir l'occasion d'échanger quelques mots avec ces personnes qui nous rendent tellement de services. L'autre jour, à la boutique, je luttais péniblement avec une fermeture éclair que je venais de monter sur un manchon (non, je ne l'avais pas testée avant de la monter! un oubli que je ne ferai plus!) -- d'ailleurs un manchon commandé par une blogueuse récemment primée par ELLLE/Wikio ...
Bref, me voilà luttant péniblement comme je disais, et entre ce beau garçon de pompier, le même qui est venu l'année dernière, on se souvenait l'un de l'autre. En blaguant, je lui demande si l'ouverture des fermetures éclairs coincées tombait dans les capacités des sapeurs pompiers. Lui, tout sérieux -- et très courageux, il faut le dire! -- me répond: 'Je sais pas. Je peux essayer!' Qu'ils sont sympas ces pompiers. ;)
Et je craque pour les uniformes, mais par pitié, plus de calendriers!