... , le lendemain des attentats à Paris et à St. Denis, je me demandais si je devais ouvrir la boutique ou non ce jour-là. Le pays était bouleversé. Je m'en doutais que personne n'aurait envie d'acheter quoique ce soit. Mais moi, en cette période de l'année, je devais continuer à produire de toute façon; donc j'ai ouvert.
Et la plupart de la journée, la boutique a servi comme lieu de rencontre, où les gens venaient parler, évacuer, échanger, pleurer. Ce jour-là m'a rapproché de certaines personnes, et même j'en ai rencontré d'autres qui n'ont plus quitté ma vie.
Notre pays, voire le monde entier, va mal de nouveau ... ou toujours plutôt. Et nous devons, comme ce jour il y a 5 ans, nous serrez les coudes plutôt que de laisser les divisions s'immiscer entre nous. Pourquoi attendre des catastrophes pour nous rapprocher?
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