Kentucky Rain ... à Versailles

au début

On commence la semaine en pastel, mais on terminera dans un feux d'artifice de couleurs ...

Sac Ladies à Versailles, déjà réservé, désolée!

long lunch

La pause de midi sera rallongée de nouveau aujourd'hui pour des activités de fin d'année: la boutique fermera à 12h45 pour rouvrir à 14h30 comme d'hab. Merci de votre compréhension!

Pochette Ladies à Versailles, dispo en boutique et bientôt en ligne.

Il fait frisquet ...

Puisque ces jours derniers ont été frisquets, je me suis penchée sur un nouveau modèle de manteau d'été. Le voici: entre un peignoir, un kimono, et un duster. J'adore avec un pantalon large qui fait écho au volume généreux ... A découvrir en boutique!

Sweet Sunday

Le dernier en date de Sweet Sunday. Dispo en boutique et bientôt en ligne.

Sweet Sunday = Les Tricots de Coco + Kentucky Rain

attention!

La pause de midi sera un peu rallongée aujourd'hui pour cause d'activités de fin d'année: 13h15-14h45. Merci de votre compréhension!

ré-édition

Je n'avais pas fait une pochette de cette forme depuis fort longtemps ...

éclectique

Une mini-série très éclectique de tunique asymétriques. Dispo en boutique et déjà en ligne.

nouvelle semaine

Nouvelle semaine, nouvelle vitrine.

Ensemble Ladies à Versailles, dispo en boutique et déjà en ligne.

Today is a new day.

Qu'à cela ne tienne (cf. post précédent), je serai fidèle au poste aujourd'hui, avec plein de fleurs, de sourires, de bonjours et d'au-revoirs.  A tout à l'heure!

Photographe: Iryna Serban, maquillage: Corinne Bouchain, modèle: Athénaïs , maronquinerie: Damien Béal

coup de gueule

Soyons clair: je déteste les jours de braderie. Pourquoi? Déjà, je pense que les braderies ne devraient pas exister. On brade les articles des collections précédentes, donc le surplus de production. Ce surplus qui est tellement peu respectueux de l'environnement. En même temps, cette surproduction répond à une surconsommation de la part des clients. J'entends les clientes s'extasier sur le t-shirt acheté pour trois fois rien .... N'en soyez pas si fier! Si ce t-shirt a été vendu pour des clopinettes, c'est à dire que quelqu'un dans la chaîne ne gagne pas correctement sa vie, que ça soit le producteur de coton, le tisseur, celui qui teint, qui crée les motifs, qui imprime, qui envoie, qui reçois, qui met en vente, qui vend, voir toutes ces personnes. Sans parler de l'empreinte écologique car ce fameux t-shirt a trois fois le tour du monde. Bref, il faut changer nos habitudes de consommation de toute urgence. Ma proposition de braderie (à savoir -30% sur les articles à imprimé fleurs) est justement une veine tentative à montrer à quel point cet événement est ridicule.
Ensuite, je déteste les jours de braderies car il y a des gens qui font toutes les boutiques sur le trottoir, sans même regarder ce qu'elles proposent avant d'entrer. Donc ces personnes entrent sans dire bonjour, comme si je n'existais pas. Je suis peut-être un ayatollah de la politesse, voir juste de la civilité, mais quand on entre chez quelqu'un, on dit bonjour. Moi, je vous dis bonjour. Et si jamais je manque à mon devoir car je suis plongée dans mon travail ou en conversation avec quelqu'un, vous avez tout à fait le droit de me rappeler à l'ordre. Et si jamais vous partez sans dire au revoir, attendez à ce que je crie -- que dis-je, que je hurle après vous "Au revoir!"
Et puis il y a aussi la civilité de l'espace. Je m'explique. Mes voisines, une grande marque, sont gentilles, mais lors des braderies précédentes, elles organisaient l'espace devant leur boutique qui faisait en sorte qu'il y avait un attroupement de clientes devant ma vitrine -- donc qui bloquait totalement la visibilité de ma vitrine. Certes, je ne participe pas vraiment à la braderie (car contre mes principes et ma façon de fonctionner), mais cela ne veut pas dire que je ne vis pas de mon métier et qu'il m'est important d'être visible. Après plusieurs braderies, elles ont compris ma situation et la mise en place de leurs étales étaient tout à fait respectueux de mon espace. Je comptais dire merci en croisant la gérante. Mais! A un moment, j'ai entendu une de leurs vendeuses extra (donc là que pour la journée ou weekend) qui proposait à une de leurs clientes de poser son vélo juste devant ma vitrine. Si elle m'avait demandé à l'avance si cela me gênait, à vrai dire, j'aurais sûrement dit non. Mais puisqu'elle n'a pas eu cette délicatesse, je suis sortie et j'ai dit que ça serait sympa de ne pas bloquer ma vitrine. Elle s'est lancée dans son discours de comment cela ne gênait en rien et que c'était pendant cinq minutes, et que vraiment je faisais chier. Donc je suis rentrée à mon travail, et elle, a pris le vélo et le tenais debout au bord du trottoir car il n'y avait en effet aucun endroit pour le poser. Pendant le quart d'heure qu'elle tenait le vélo, elle expliquait à tous les passants comment j'étais désagréable et jalouse.
Ok, si tu veux, pétasse. Mais au moins, moi, j'ai des principes.

Et voilà pourquoi je déteste les jours de braderies.