Pendant le tétée de 2h-3h (eh oui, sein + biberon + rot + change de couche = une heure, ça fait long!), il y a des choses qui me trottent dans la tête. Cette nuit je pensais à comment l'entourage de Kentucky Rain avait changé depuis l'ouverture (il y a presque trois ans déjà!). KentuckyRain se situe rue de la Paroisse à Versailles, LA rue commerciale de la ville, avec des loyers correspondants (par exemple, un loyer de 4 chiffres pour mes pauvres petits 15m² ...), ainsi, on peut dire que ça tourne. Des activités s'ouvrent et ferment souvent. La rue se divise à peu près en trois parties: la partie basse (où je suis située), la partie entre l'église Notre Dame et le marché, et la partie haute. J'avoue que je préfère de loin ma partie de la rue et je trouve que l'on commence sérieusement à rivaliser n'importe quel centre commercial ... à risque de n'avoir bientôt que des enseignes de marques ...
Tout en bas de la rue, l'agence immobilière a fermé pour laisser place à une nouvelle boutique (je ne me souviens pas du nom) qui propose une collection femme-homme dans les prix "moyens" (30€ pour un t-shirt, 200€ pour une robe). Le cordonnier a laissé place à Little S., l'annexe d'une autre boutique plus haut qui propose des marques dans les mêmes prix (j'y ai acheté un sac Mello Yellow pour l'anniversaire de ma nièce, qui est très attentive au nom des marques ... au dépit de l'objet?). Le Torchon à Carreaux (annciènnement une pharmacie) a laissé place à Carroll. Arthur Bonnet (cuisiniste, anciennement Plumeau Rouge, une boutique de produits pour le dessin et la peinture) a laissé place à "J'écris ma vie", une deuxième boutique d'une marque de Boulogne pour enfants (La Recré à Deux). Le Marchand d'Oubli (déco maison) a laissé place à Zapa. Moi, j'ai remplacé une boutique de déco. L'agence de gestion (annciennement une boulangerie) laisse place à une boutique de "marque de renommé" (dixit l'annonce sur la porte qui cherchait une vendeuse). Sandrine (la boutique mère de Little S.) a remplacé une boutique de lingerie de mémé. Bérénice à remplacé ... je ne me souviens pas quoi, mais ce n'était pas une boutique de fringues! Et les Kooples remplace actuellement une fleuriste. Est-ce la diversité commerciale de la rue en train d'apauvrir? (est-ce un mot? j'ai pas le temps de vérifier) Je vous ferai part bientôt d'une lettre que j'ai écrit au maire justement à ce sujet ... entre autre ...
De retour d'une soirée à Versailles, justement... Nous avons habité rue de la Paroisse pendant 6 ans, nous l'avons quittée il y a 3 ans pour la banlieue verte qui laisse de la place aux jardins et aux petites maisons pour des prix bien plus abordables. Nous nous sommes fait exactement la même réflexion ce soir : que de boutiques de fringues, toutes pareilles, quelle monotonie... Heureusement, il y a Kentucky !
Rédigé par : Sara | 24 juin 2010 à 23:34
il n'y a pas que la rue de la Paroisse qui soit envahie par la fringue, et surtout les enseignes... c'est un constat fait souvent et par bien des gens... j'espère que le Maire prendra au sérieux ta lettre...
mille baisers à toi
(tout de même, un choc : quoi ? plus de Pluemau rouge !!! :D)
Rédigé par : Maïpi | 25 juin 2010 à 10:53
On dit s'appauvrir dans ce cas!
Quelle tristesse...
Rédigé par : Akä | 25 juin 2010 à 14:00
Intéressantes tes reflexions. Place Charost, c'est un peu différent, adieu le cordonnier, le pressing, bientôt la boucherie et à la place, des restau encore et toujours.
J'ai hâte de lire ta lettre !
Rédigé par : la souris à plumes | 25 juin 2010 à 15:49
je suis d'accord avec toi et je trouve ça vraiment dommage aussi -)
Rédigé par : karine | 26 juin 2010 à 09:08